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SCARLETT PRESSE ECRITE

» Voici différents articles de presse écrite dédiés à Scarlett Il ne sont pas forcément positifs, ceci pour illustrer les différents opinions

SOMMAIRE
  • article de STUDIO (septembre 2004)
  • article de L'OFFICIEL (mars 2005)
  • article de PREMIERE (août 2005)

Par Michel Rebichondans STUDIO (septembre 2004)

Elle est le visage d'Eternity Moment, le nouveau parfum pour femme de Calvin Klein. A New York, l'heroïne de Lost in Translation nous a raconte cette nouvelle et belle expérience. "L'ODEUR QUE JE PRÉFÈRE? Mon propre parfum... sur un homme!" Scarlett Johansson part alors dans un grand éclat de tire, qui fait briller plus encore ses yeux couleur acier... New York, au coeur du très in Meat Packing District, dans le sud de Manhattan. Si l'on voit encore quelques hommes aux blouses tachées de sang - sortant des derniers debits de viande en fonctionnement dans cet ancien quartier des abattoirs -, la faune qui se promène dans les rues ensoleillées est très fashion, passant son temps entre un verre de rouge au café Pastis, un thé glacé à l'hôtel Gansevoort et des achats compulsifs dans les boutiques des couturiers les plus branchés et les concept stores aux prix exorbitants.
Scarlett Johansson est l'invitée d'honneur d'un brunch élégant et chic. Nous sommes dans un immense studio photo aux murs blancs, transformé, pour l'événement, en salle à manger privée. Nappes juponnées, chaises houssées, pivoines immaculées... l'assistance évolue dans un paradis sophistiqué, raffiné et délicatement parfumé.
L'héroïne de Lost in Translation rencontre la presse internationale pour le lancement d'Eterniry Moment, le nouveau parfum pour femme conçu par le célèbre styliste américain Calvin Klein, dont elle est la toute nouvelle égérie. "Ce parfum a la sensualité des fleurs fraiches sous la rosée; il est très sexy, très féminin, très moderne... Et, selon Calvin Klein, ce sont des qualités que j'incarne, dit-elle en rougissant. Quand il m'a proposé de faire la campagne publicitaire de ce parfum, j'ai tout d'abord été surprisé, puis j'y ai vu un grand honneur, et j'ai ressenti une pointe de fierté, en sachant que j'allais entrer dans le panthéon des icones de cette marque... Je me suis sentie comme une vraie movie star!" Une certitude que nous, spectateurs, partagions depuis ses premiers pas, alors qu'elle n'etait encore qu'une gamine, dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, avant qu'elle ne révèle son talent sur la scène mondiale avec ses brillantes interprétations dans Lost in Translation et La jeune fille à la perle.
"J'ai accepté d'autant plus volontiers cette campagne, ajoute Scarlett Johansson, qu'elle est signée du grand photographe Peter Lindbergh. Nous avons tourné le spot et fait les séances photo a Los Angeles, en mars dernier. J'ai abordé mon personnage d'amoureuse comme un vrai rôle, même si, au lieu des deux mois et demi nécessaires au tournage d'un long métrage, ce petit film n'a nécessité que quatre jours de travail intense. C'est amusant, d'ailleurs, parce que, sur le plateau, j'ai retrouvé le décorateur de La jeune fille à la perle, ce qui a renforcé mon sentiment de participer à un vrai film. Peter Lindbergh est extremement pointilleux, et il a une approche très esthétique des plans. Le défi était de raconter une histoire d'amour plausible en quarante secondes. Tout le spot est fondé sur ce subtil et inoubliable moment ou une simple liaison amoureuse bascule dans une vraie relation intime, où le timide "je t'aime bien" est remplacé par Ie definitif "je t'aime"."
L'objet de sa passion est incarné par le beau et ténébreux comédien Trent Ford, remarqué dans Gosford Park, de Robert Altman. Quand on évoque sa ressemblance dans ce minifilm avec Marylin Monroe, les joues de Scarlett Johansson rosissent à nouveau et prennent la couleur délicate du parfum qu'elle incarne. "Vous me flattez, dit-elle. Je l'aime beaucoup, elle était très sexy. Mais son destin tragique, ses multiples dépressions... non merci! Je me souhaite un destin plus heureux."
Et I'on se donne déjà rendez-vous, puisqu'on la retrouvera au côté de Tom Cruise dans Mission : Impossible 3, et sous la direction de Brian De Palma dans l'adaptation du Dahlia noir, de James Ellroy. D'ici là, Scarlett Johansson aura feté ses 20 printemps...



Par Thierry Lasselin dans L'OFFICIEL (mars 2005)

Scarlett Johansson, l'icône fashion du cinéma, incarne pour L'Officiel le style de l'été. Une série de mode made in Hollywood.
C'est sans doute cela qu'on appelle la grâce. L'état de grâce. En quinze mois, Scarlett Johansson est devenue une icône à travers le monde. Muse de Sofia Coppola et Woody Allen ("Match Point", dont le tournage vient de se terminer), icône de mode devenue amhassadrice d'un parfum pour Calvin Klein, égérie de Louis Vuitton, engagée aus côtés de John Kerry, jurée lors du festival de Venise 2004, elle réunit sur son nom la Sainte-Trinité public-critiques-professionnels, nommée trois fois aux Golden Globes en deux ans, avec "Lost in translation", "La Jeune Fille à la perle" et "A Love Song for Bobby Long", encore inédit en France.
Comment définir cette New-Yorkaise de 20 ans qui fait tourner la tête des planètes cinéma et mode? Par sa capacité à se fondre dans des univers multiples. Par ce mélange rare d'élégance naturelle et de sophistication. Dans chacun de ses films, à chacune de ses apparitions sur des tapis rouges, elle semble à chaque fois revenir à l'essence même de sa passion. Le jeu. Jouer comme une enfant. Jouer comme elle en rêvait alors qu'elle n'avait que 7 ans et que sa mère - qui a choisi son prénom en hommage à l'héroïne d'"Autant en emporte le vent" - l'a conduite à son premier casting avec son frère jumeau, Hunter. L'échec qui s'ensuivit fut une telle vexation pour elle qu'il ne fera que renforcer sa détermination. Elle suit alors chaque week-end des cours au prestigieux Lee Strasberg Theatre Institute à New-York, décortique avec sa maman - devenue depuis son manager - des dizaines de comédies musicales, joue à imiter les actrices qu'elle aime. Elle vit, elle rêve cinéma et théâtre. La réalité va vite la rattraper. À 8 ans, elle brûle les planches de Broadway, face à Ethan Hawke. À 9 ans, elle débute sur grand écran dans "L'Irrésistible North" de Rob Reiner.
En trois ans, elle décroche cinq petit rôles, dont "Maman j'ai raté l'avion 3", en 1997. Surtout, elle apprend son métier loin des feux des projecteurs,en poursuivant ses études. Elle n'appartient pas à la race de ces enfants acteurs jetables, qui, après leur heure de gloire, remplissent les pages des faits-divers. Elle se fait remarquer dans des films amples, ambitieux, passionnants. En 1998, face à Redford, elle est l'adolescente traumatisée par une chute de cheval dans "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux". Trois ans plus tard, elle joue la jeune pianiste qui envoûte, presque malgré elle, Billy Bob Thornton dans "The Barber" des frères Coen, incarne la fille de Najtassia Kinski dans "American Rhapsody" et trouve son premier grand rôle dans "Ghost World", adaption d'une B.D. culte de Daniel Clowes.
Les propositions affluent, mais Scarlett sait qu'on bâtit des carrières longues et solides en évitant de se compromettre dans ces bluettes pour ados. À 18 ans, elle décroche son bac et attend le projet qui lui prouvera qu'elle a raison de rêver de ce métier! Et ce n'est pas un mais deux films qui feront de cette grande comédienne une star! Tournés à quinze jours d'intervalle, "Lost in translation" et "La Jeune Fille à la perle" lui offrent deux rôles de femme fatale qui s'ignore. Deux muses à la sensualité énigmatique, qui font l'expérience du sentiment amoureux auprès d'hommes plus âgés qu'elles. Deux rôles qui la propulsent au firmament d'Hollywood. Depuis, on lui prête, comme à toutes les grandes, des amours nombreuses et tapageuses, des comportements capricieux... Mais pendant ce temps, elle ne cesse de travailler. Fait la voix d'un dessin animé (Bob l'éponge), tourne pour Woody Allen, devient une héroïne de comédie romantique dans le charmant "In Good Company" qui sort ce mois-ci, joue Oscar Wilde dans "L'Éventail de Lady Windermere", avant de se retrouver sur le plateau de l'adaption du "Dahlia noir" par Brian de Palma. Elle s'aventure sur un film d'action, "The Island" de Michael Bay, et un futuriste, "Mission: impossible 3", face à Tom Cruise. Scarlett Johansson st multiple. Le feu d'artificie de tous ses rêves d'enfant illumine depuis plus d'un an le ciel hollywoodien! Ce spectacle magnifique n'est pas prêt de s'achever!



Par ?? dans PREMIERE (août 2005)

Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : d'ici un ou deux ans, vous risquez de voir la tête de Scarlett Johansson dans tous les films. La mauvaise ? Ce ne sera pas assez.
Elle est l'héroïne de The Island, l'un des plus gros films hollywoodiens de l'été, du pyromane Michael Bay, mais tourne actuellement à Londres sous la direction de Woody Allen. Elle n'a que 20 ans mais parle avec la voix d'un homme mûr de 40. En interview, son petit ton sarcastique et sa répartie acide changent des discours promo ineptes que nous infligent la majorité des actrices américaines. Aussitôt le magnéto éteint, elle terrorise les attachés de presse, pour qui le red carpet ressemble soudainement à l'enfer… On ne saura probablement jamais qui est la véritable Scarlett Johansson (une surdouée ? une diva ?), mais une chose paraît de plus en plus évidente : cette gamine est une star. Anatomie du phénomène.

LA VOIX: C'est le premier effet Johansson. Elle n'a beau avoir que 15 ans lorsqu'elle tourne le fantastique Ghost World, de Terry Zwigoff, les sons qui s'échappent de sa bouche d'ado désabusée sont ceux d'une véritable femme fatale. Pensez Lauren Bacall. Après les deux paquets de clopes. " Elle n'avait pas l'âge de conduire mais vous auriez très bien pu lui donner 30 ans ", note Zwigoff. Ou 40, si vous fermiez les yeux. Les directeurs de casting, un peu paumés, lui demandaient à l'époque si elle souffrait d'une bronchite. " Je sonne comme un grand-père, admet Scarlett. C'est ma différence. J'espère juste que ça ne va pas devenir mon fonds de commerce, comme les dents de Julia Roberts. "

LE REGARD: " Quand vous faites un gros plan sur Scarlett, vous savez que le spectateur en a pour son argent. Elle est l'une de ces rares actrices dont le regard vous parle ", raconte Peter Webber, qui dirigea la comédienne dans La Jeune Fille à la Perle. La même année, Sofia Coppola offre à Johansson son aller simple pour le sommet de la chaîne alimentaire hollywoodienne. Le billet s'appelle Lost in Translation, et Scarlett passe encore la moitié du film à jouer avec ses yeux. " Elle possède un talent pour véhiculer une profondeur incroyable en ne faisant presque rien, ce qui est justement très dur à accomplir, explique Coppola. Elle va vous parler de McDo, et la minute d'après, la caméra se mettra à tourner et vous aurez soudainement l'impression qu'elle médite sur Proust. "

LE CORPS: " Mon père est danois et ma mère a des origines polonaises. Donc, je ressemble à tout, sauf à une pompom girl ", prévient Scarlett, qui s'est du coup retrouvée dispensée des habituels teen-movies et autres films d'horreur qui encombrent les filmos des jeunes comédiens américains. Chez les obsédés du Botox et des pilules contre la faim, son physique paraît limite exotique. C'est également un bouclier idéal contre la médiocrité ambiante. Elle a cependant une autre explication à offrir concernant la quasi absence de fautes de goût sur son CV : " Rien ne m'oblige à apparaître dans un film si je n'en ai pas envie. OK ? "Autant faire les choses dans l'ordre, comme l'explique Paul Weitz, avec qui elle a tourné En Bonne Compagnie. " Elle est devenue célèbre en faisant d'excellents films alors que la plupart des stars hollywoodiennes deviennent connues et se battent pour ensuite avoir accès aux bons projets. "

LE TEMPERAMENT: Alors que sa cote explosait suite au succès de Lost in Translation, Scarlett Johansson n'a pas eu le temps de lire le mode d'emploi que les effets secondaires se faisaient déjà sentir. Les tabloïds, sans doute inspirés par ses choix de films - de Bill Murray dans Lost…à Billy Bob Thornton dans The Barber, elle n'y séduit que des hommes mûrs -, lui font déclarer que les mâles de moins de 30 ans ne l'intéressent pas. Mieux : elle aurait fauté avec Benicio Del Toro dans un ascenseur après la cérémonie des oscars, et sauterait sur à peu près tout ce qui bouge à Hollywood. Ses caprices commencent à remuer la planète cinéma, jusqu'au dernier festival de Cannes où un attaché de presse, excédé, l'insulta en pleine montée des marches du Match Point de Woody Allen (sortie en Octobre). Scarlett, qui " ne dément ni ne confirme rien ", remarque juste que " si la presse commence à vous chercher des poux, c'est que vous avez du succès ". Et quoi de mieux qu'un léger comportement de diva pour y arriver ?

LES EPAULES. Johansson suçait encore sa pouce quand elle a décidé de faire carrière dans le cinéma. " Une véritable obsession, avoue-t-elle. J'auditionnais pour tout. Je battais le pavé à sept ans et demi. " A 8, elle joue au théâtre avec Ethan Hawke. A 11, elle obtient sa première nomination aux Independant Spirit Awards pour sa prestation dans Manny & Lo (Lisa Krueger, 96, inédit en France). Aujourd'hui, elle est l'égérie de Calvin Klein, collectionne les citations aux Golden Globes (deux en 2004, une cette année), est invitée partout… Sa vie est devenue un open bar géant. " La célébrité peut s'avérer corrosive pour les gens qui doutent de leur talent, analyse Paul Weitz. Ce n'est pas son cas ". Scarlett a la tête bien vissée sur les épaules. " Le plus gratifiant, dit-elle, est de recevoir des coups de fil de studios qui souhaitent me rencontrer et financer n'importe lequel de mes projets. " Ca tombe bien, elle en a des tonnes, qu'elle développe avec sa mère. Pour une raison très simple : " Ma logique est la suivante : s'il n'y a pas de nourriture à la maison, va en acheter. " Imparable. Comme elle.

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